Dans notre monde hyperconnecté d’aujourd’hui, maintenir la sobriété peut parfois sembler être une bataille perdue d’avance.
Avec des tentations constamment à portée de clic et une pression sociale omniprésente sur les réseaux, il est facile de se sentir submergé.
Pourtant, comme nous l’enseigne la sagesse juive, chaque défi est une opportunité de croissance et de transformation intérieure.
Avec des tentations constamment à portée de clic et une pression sociale omniprésente sur les réseaux, il est facile de se sentir submergé.
Pourtant, comme nous l’enseigne la sagesse juive, chaque défi est une opportunité de croissance et de transformation intérieure.
Gérer les tentations en ligne
À l’ère numérique, les déclencheurs d’envies sont partout – publicités aguicheuses, photos de soirées arrosées, offres promotionnelles d’alcool ou de drogues livrés en un clic.
Il peut être tentant de succomber, surtout dans des moments de stress ou de solitude.
Mais comme le dit le proverbe,
« Qui maîtrise ses désirs est plus fort que celui qui conquiert une ville. »
La vraie force réside dans la maîtrise de soi.
Une stratégie clé est de mettre en place des garde-fous numériques – bloquer les sites déclencheurs, installer des filtres de contenu, limiter le temps passé en ligne.
Mais le plus important est de cultiver la pleine conscience, afin de reconnaître les envies pour ce qu’elles sont – des pensées passagères – et de les laisser passer sans s’y attacher ni agir dessus.
La méditation, la prière et l’étude peuvent aider à renforcer cette pratique de détachement et de maîtrise des pensées.
Exemple David, sobre depuis 2 ans, a failli replonger quand une publicité pour sa boisson favorite est apparue dans son fil.
Au lieu de cliquer, il a fermé l’appli, pris quelques respirations conscientes, et appelé son parrain.
Cette pause lui a permis de laisser passer l’envie sans y céder.
Au lieu de cliquer, il a fermé l’appli, pris quelques respirations conscientes, et appelé son parrain.
Cette pause lui a permis de laisser passer l’envie sans y céder.
Utiliser les médias sociaux de manière saine
Les réseaux sociaux peuvent être une arme à double tranchant pour les personnes en rétablissement.
D’un côté, ils permettent de rester connecté à une communauté de soutien, de partager ses luttes et victoires, de s’inspirer mutuellement.
De l’autre, ils peuvent susciter des comparaisons malsaines, l’impression de manquer quelque chose, ou exposer à du contenu déclencheur.
La clé est d’utiliser ces outils de façon délibérée – en rejoignant des groupes de soutien spécifiques, en suivant des comptes inspirants, en partageant des messages d’espoir et de sagesse.
Comme le Talmud nous enseigne,
« Les paroles des sages sont comme des aiguillons, comme des clous plantés. »
En semant du contenu positif, nous pouvons inspirer et encourager d’autres sur le chemin du rétablissement.
Mais il est tout aussi crucial de savoir décrocher, de mettre des limites.
La sobriété se cultive dans le monde réel, pas derrière un écran.
Entretenir des relations authentiques, développer des activités et intérêts épanouissants en dehors de la sphère numérique – voilà ce qui nourrit durablement le rétablissement.
La confidentialité et le partage de son parcours
Partager son histoire de rétablissement peut être une expérience puissante – inspirer espoir, briser l’isolement et les stigmas, tenir responsable.
Mais dans un monde d’empreintes numériques indélébiles, la prudence s’impose quant à ce qu’on révèle publiquement.
Les sages nous enseignent que
« Pour chaque chose il y a une saison […] Un temps pour se taire et un temps pour parler. »
Tout ne doit pas être partagé avec tout le monde tout le temps.
Il est sage de sonder ses motivations, peser les conséquences possibles – personnelles et professionnelles – et établir des limites claires.
Certains choisissent l’anonymat en ligne, d’autres un partage sélectif avec un cercle restreint.
D’autres deviennent des porte-paroles publics du rétablissement.
Il n’y a pas de bonne ou mauvaise approche, seulement ce qui sert au mieux notre cheminement et notre capacité d’aider autrui.
Tirer parti du potentiel numérique
À l’heure du tout digital, il est tentant de percevoir la technologie comme l’ennemi de la sobriété.
Mais en réalité, c’est un outil neutre, dont l’impact dépend de l’usage qu’on en fait. Utilisée à bon escient, elle peut être un puissant allié du rétablissement.
Les applications de pleine conscience, les podcasts inspirants, les réunions en ligne, les forums de soutien – autant de ressources inestimables pour cultiver l’ancrage et la connexion, quelles que soient les circonstances.
À nous d’identifier celles qui nourrissent notre cheminement et d’en faire bon usage.
Comme pour toute chose, l’approche juive encourage la modération et l’intention.
La technologie ne remplace pas l’effort intérieur et la connexion humaine directe, mais elle peut certainement les enrichir.
En l’utilisant pour approfondir notre spiritualité, notre compréhension de l’addiction et notre lien à la communauté du rétablissement, nous pouvons transformer les défis du monde numérique en tremplins de croissance.
Réflexion personnelle
Dans mon propre parcours de sobriété, j’ai dû apprendre à naviguer ce nouveau paysage. Filtrer mes flux de contenu déclencheur, fixer des limites d’écran, choisir judicieusement ce que je partageais en ligne.
Mais j’ai aussi découvert de formidables ressources – méditations guidées, réunions zoom avec mon groupe de soutien, rabbins partageant en ligne leur sagesse millénaire pour éclairer les défis d’aujourd’hui.
Plus que tout, j’ai réalisé ceci : la sobriété est un exercice quotidien de conscience et de choix, en ligne comme hors ligne.
Chaque nouvelle notification est une invitation à décider qui je veux être et ce qui compte vraiment.
Avec de l’intention, de la vigilance et une boussole spirituelle, le monde numérique peut passer d’un champ de mines à un terrain d’opportunités pour approfondir notre engagement envers une vie saine et porteuse de sens.
Conclusion
Résumé