La émouna, la foi vivante et consciente en D.ieu, constitue le socle de la vie juive. Transmettre cette foi à nos enfants, c’est leur offrir un trésor de confiance,
d’espoir et de connexion profonde avec l’Infini.
Trois dimensions pratiques s’imposent pour que cette transmission
ne soit ni théorique ni distante : parler de la Providence divine au quotidien,
témoigner par ses actes de foi réelle, et répondre aux doutes avec sérénité.
d’espoir et de connexion profonde avec l’Infini.
Trois dimensions pratiques s’imposent pour que cette transmission
ne soit ni théorique ni distante : parler de la Providence divine au quotidien,
témoigner par ses actes de foi réelle, et répondre aux doutes avec sérénité.
Parler de la Providence divine au quotidien
Transmettre la émouna commence par révéler à nos enfants que D.ieu agit dans chaque détail de la vie.
Loin d’un concept abstrait, la Providence divine doit devenir un langage du quotidien.
un objet perdu retrouvé, un rendez-vous manqué qui évite un accident —,
le parent peut dire : « Hachem a veillé sur nous, Baroukh Hachem ! »
Selon le Hovot HaLevavot dans le Shaar HaBitachon, l’homme de foi voit la main de D.ieu non seulement dans les miracles mais dans les petits gestes de la vie :
« Celui qui fait confiance à D.ieu accepte tout avec sérénité, même quand il n’en voit pas encore le sens ».
La Genèse affirme :
« Et D.ieu vit tout ce qu’Il avait fait, et voici, cela était très bon »
(Genèse 1:31).
Cela enseigne que chaque chose — même les épreuves — est incluse dans Sa bonté.
Témoigner par ses actes de foi réelle
Les enfants apprennent plus de ce qu’ils voient que de ce qu’on leur dit.
Vivre soi-même avec confiance et sérénité est une leçon vivante.
— un parent qui continue de prier avec ferveur et de parler positivement envoie un message silencieux mais puissant : « Je crois que D.ieu est à l’œuvre. »
Rabbi Nahman de Breslev enseigne dans le Likouté Moharan :
« La foi véritable est ce qui donne vie à tous les commandements ».
Il insiste que la foi se révèle dans le commerce honnête, la gentillesse quotidienne, et même dans notre manière de parler.
Le Rambam précise dans le Guide des Égarés :
« Le but de la Torah n’est pas la connaissance, mais la transformation de l’homme ».
Agir avec foi, c’est transformer le monde.
Répondre aux doutes avec sérénité
L’enfant peut poser des questions déroutantes :
« Pourquoi D.ieu a-t-Il permis cela ? »
« Comment sait-on qu’Il existe ? »
Ces interrogations ne doivent pas nous effrayer.
Au contraire, elles témoignent d’un cœur en recherche.
Le Tanya explique que
« même les doutes naissent d’un manque de conscience divine, non d’un manque d’âme ».
Le rôle du parent n’est pas de tout savoir, mais de répondre avec authenticité :
« Je ne comprends pas tout, mais je choisis de croire, car je sens que D.ieu me parle même dans le silence. »
« Je ne comprends pas tout, mais je choisis de croire, car je sens que D.ieu me parle même dans le silence. »
Rav Kook écrit :
« Quand tu tombes dans les ténèbres, sache que D.ieu prépare une grande lumière ».
Il faut inviter l’enfant à formuler ses doutes dans la prière.
Le doute n’est pas un ennemi, mais une étape vers une foi plus profonde.
Conclusion