La bénédiction d’un père à ses enfants est un acte puissant, mystique et profondément enraciné dans la tradition juive.
Ce n’est pas une simple expression de souhaits, mais une transmission spirituelle, une ouverture de canaux célestes pour le bien de l’âme bénie.
Comme le dit la Torah : « Et Isaac bénit Jacob… » (Genèse 27) – un moment qui façonna l’histoire du peuple juif.
Rabbi Na’hman de Breslev explique dans le Likouté Moharan que la parole d’un homme a une force de création lorsqu’elle est imprégnée de sainteté.
C’est pourquoi chaque bénédiction, surtout émise par un père à ses enfants, porte en elle une énergie surnaturelle.
Ce n’est pas une simple expression de souhaits, mais une transmission spirituelle, une ouverture de canaux célestes pour le bien de l’âme bénie.
Comme le dit la Torah : « Et Isaac bénit Jacob… » (Genèse 27) – un moment qui façonna l’histoire du peuple juif.
Rabbi Na’hman de Breslev explique dans le Likouté Moharan que la parole d’un homme a une force de création lorsqu’elle est imprégnée de sainteté.
C’est pourquoi chaque bénédiction, surtout émise par un père à ses enfants, porte en elle une énergie surnaturelle.
Faire régulièrement des bénédictions personnelles
Bénir ses enfants ne doit pas être un rituel occasionnel, réservé aux grandes fêtes.
Cela devrait être une habitude enracinée dans le quotidien, une manière de sceller chaque jour avec amour, foi et intention.
Un père qui chaque matin ou soir pose ses mains sur la tête de ses enfants et dit :
« Que D.ieu te bénisse et te protège… » leur insuffle stabilité, sécurité et amour.
Le Hovot HaLevavot enseigne que :
« celui qui bénit sincèrement fait descendre des flux spirituels depuis les mondes supérieurs ».
De même, le Zohar évoque que chaque mot prononcé avec cœur dans la sainteté monte directement devant le Trône céleste.
« Les lèvres du juste nourrissent beaucoup »
(Proverbes 10,21)
Les bénédictions d’un parent nourrissent l’âme de l’enfant bien plus que toute parole éducative sèche.
La bénédiction de vendredi soir – une transmission
Chaque vendredi soir, avant le repas, il est de coutume pour les parents de bénir leurs enfants.
Ce moment, empreint de paix et de Kedoucha, est propice à la transmission spirituelle.
Le père dit à son fils :
« Que D.ieu te rende comme Éphraïm et Ménaché »
(Genèse 48,20)
Et à sa fille :
« Que D.ieu te rende comme Sarah, Rivka, Rachel et Léa ».
Mais pourquoi ces figures ? Éphraïm et Ménaché ont grandi en Égypte, au cœur d’une civilisation étrangère, et ont malgré tout gardé leur identité hébraïque.
Leur bénédiction est donc celle de la fidélité spirituelle au milieu de l’exil.
Les matriarches, quant à elles, incarnent les piliers de la maison juive.
Rav Kook écrit :
« La bénédiction contient une lumière éternelle, transmise de génération en génération, lorsqu’elle est donnée dans la foi et l’amour ».
Bénir les enfants en pensant à leur potentiel unique
Chaque enfant est une étincelle divine unique.
Bénir un enfant, ce n’est pas seulement répéter une formule ; c’est reconnaître son potentiel spécifique et demander à Hachem de l’aider à l’actualiser.
un père dira à son fils rêveur et créatif :
« Que D.ieu t’aide à exprimer ton art pour élever le monde », et à sa fille énergique et altruiste :
« Que D.ieu te donne la force d’aider les autres avec sagesse. »
Dans le Tanya, il est expliqué que chaque âme possède une mission distincte (Tanya chap. 2).
Il incombe donc aux parents de s’élever à cette vision prophétique du potentiel de leurs enfants.
Comme le dit Rabbi Avraham Aboulafia dans Sitrei Torah :
« Le souffle de la bénédiction doit épouser la forme de l’âme à laquelle il est destiné ».
Conclusion
