Dans la tradition juive, le respect dû aux parents (kiboud av va’em) est considéré comme l’un des piliers essentiels du service divin.
Il est inscrit parmi les Dix Commandements :
« Honore ton père et ta mère afin que tes jours se prolongent sur la terre » (Exode 20:12).
Mais au-delà des gestes explicites de respect ou d’obéissance, la Torah nous enseigne une forme encore plus raffinée : celle d’anticiper les besoins de nos parents sans qu’ils aient à formuler leurs demandes.
Le Or’hot Tsadikim insiste :
« Le respect véritable n’est pas dans les paroles mais dans la perception sensible du besoin de l’autre ».
Cela requiert une attention active, un amour profond et une constante disposition à servir.
Il est inscrit parmi les Dix Commandements :
« Honore ton père et ta mère afin que tes jours se prolongent sur la terre » (Exode 20:12).
Mais au-delà des gestes explicites de respect ou d’obéissance, la Torah nous enseigne une forme encore plus raffinée : celle d’anticiper les besoins de nos parents sans qu’ils aient à formuler leurs demandes.
Le Or’hot Tsadikim insiste :
« Le respect véritable n’est pas dans les paroles mais dans la perception sensible du besoin de l’autre ».
Cela requiert une attention active, un amour profond et une constante disposition à servir.
Observer leurs besoins quotidiens

Comprendre sans attendre qu’ils s’expriment
La grandeur d’un enfant ne se mesure pas seulement à ses actions visibles, mais à sa capacité à capter les besoins non formulés de ses parents.
Cela nécessite une vigilance constante, un regard doux et attentif :
« Tu ouvriras tes yeux et tu verras leur fatigue avant qu’ils ne la disent ».
Comme le dit le Hovot HaLevavot :
« L’intelligence du cœur perçoit ce que la bouche n’exprime pas ».
Ce sont là des opportunités discrètes de grandeur.
Un fils remarque que sa mère, fatiguée, ne s’est pas préparée de thé. Il le lui apporte avec un sourire, avant qu’elle n’ose bouger.
Cela est plus que du respect : c’est une forme de ‘Hessed, une bonté proactive.
Rendre service avec joie

Une attitude intérieure qui transforme l’acte en mitzvah complète
Rav Dessler écrit dans le Mikhtav MeEliyahou que:
« le service accompli à contrecœur est un service incomplet ».
L’enfant juif est appelé à servir ses parents avec enthousiasme et fierté, conscient qu’il accomplit ainsi une volonté divine.
Le Talmud Yerushalmi raconte que Dama Ben Netina perdit un gain fabuleux plutôt que de déranger son père endormi pour obtenir la clé d’un coffre.
Plus tard, il fut récompensé d’une vache rousse — un cadeau céleste inestimable.
Rav Kook enseigne que:
« la joie dans le service est la preuve de l’âme éveillée ».
Une fille cuisine pour son père en chantant des psaumes, exprimant sa gratitude de pouvoir prendre soin de lui.
C’est cela que la Torah appelle un na’assé be-sim’ha, un acte élevé par la joie.
Montrer qu’on pense à eux

Créer un lien même dans le silence
Pensez à vos parents, même sans interaction directe.
Un appel inattendu, un mot doux, une attention concrète leur rappelant qu’ils ne sont jamais seuls.
Tanya enseigne que:
« l’amour véritable ne se mesure pas aux paroles, mais à la conscience permanente de l’autre dans le cœur ».
Le Zohar parle de « hirhourim tovim », des pensées pures envers autrui, qui montent devant le Trône céleste comme des encens spirituels.
Ainsi, même un simple message : « Je pensais à toi aujourd’hui » est une offrande sacrée.
Un fils envoie un petit mot à sa mère : « J’ai vu une fleur aujourd’hui, elle m’a fait penser à ton sourire. »
Cela peut changer leur journée, leur donner force, dignité et consolation.
Conclusion

