S.O.S Education

Être éducateur ou parent, c'est une profession à part entière. L'éducation a pour but de transmettre...

Comprendre les efforts des parents dans l’éducation

L’éducation parentale est un chef-d’œuvre silencieux, souvent tissé de renoncements discrets, de gestes anodins mais constants, et d’une présence que l’on prend parfois pour acquise.
Dans le tumulte du quotidien, il est essentiel de se rappeler les fondements de la gratitude, de la reconnaissance, et de l’humilité envers ceux qui nous ont éduqués.

Reconnaître les sacrifices faits en silence

Illustration sacrifice parent dans article education paragraphe Reconnaître les sacrifices faits en silence

Un parent, c’est celui qui veille quand tu dors, qui te cède la meilleure part même sans le dire, qui renonce à des plaisirs pour que tu ne manques de rien.

Ces sacrifices ne sont pas toujours visibles, mais ils façonnent l’être que tu deviens.

Exemple :
Une mère qui travaille tard le soir pour payer les études de ses enfants, sans jamais se plaindre.
Un père qui, discrètement, refuse une promotion pour rester proche de la maison.

Comme le dit le Mesillat Yesharim :

« Le véritable amour est celui qui se manifeste par des actes discrets et constants. »

La Torah enseigne :

« Honore ton père et ta mère »
(Exode 20:12)

Mais ce respect ne se limite pas à l’obéissance.

Il englobe aussi la reconnaissance des sacrifices silencieux.

Rabbi Dessler écrit dans Michtav MeEliyahou que:

« le véritable don d’un parent est celui qui est offert sans attente de retour, souvent même sans être vu ni su. »

Remercier même pour les petits gestes

illustration remercier ses parents dans article education paragraphe Remercier pour chaque effort éducatif

Chaque petit acte compte.

Un verre d’eau préparé, une chemise repassée, un mot doux glissé dans une journée difficile – ce sont des pierres précieuses dans l’édifice de l’amour familial.

Exemple :
Un adolescent qui remercie sa mère pour le repas qu’elle cuisine chaque soir, même après des années de routine.

Le Talmud enseigne :

« Celui qui ne remercie pas pour le bien des hommes ne remerciera pas pour celui de D.ieu. »
(Brakhot 58a)

La gratitude est une mitzvah du cœur. Le Ramban insiste :

« Celui qui reconnaît le bien que les autres lui font, reconnaît aussi celui de son Créateur. »

Comme l’exprime le Tanya :

« Ce sont les détails du quotidien, nourris de kavana (intention), qui rapprochent l’âme de sa source divine. »

Éviter de juger avec superficialité

Illustration juger ses parents dans article education paragraphe Éviter de juger avec superficialité

Il est facile de critiquer des décisions éducatives, de pointer les défauts ou les erreurs d’un parent.

Mais avons-nous connu leur fatigue ? Leur contexte ? Leur propre éducation ?

Exemple :
Un jeune adulte qui reproche à son père son absence sans savoir qu’il travaillait nuit et jour pour rembourser des dettes familiales.

Le Pirkei Avot (2:4) enseigne :

« Ne juge pas ton prochain tant que tu n’as pas été à sa place. »

Le Rav Kook ajoutait :

« Plus on voit le bien en autrui, plus on éveille le bien en soi. »

Et Rabbi Nahman de Breslev disait :

« Même dans le plus brisé, il faut savoir trouver un point de lumière. »

Conclusion

Reconnaître les efforts parentaux, c’est non seulement un acte de justice et de gratitude, mais aussi une élévation spirituelle.

Cela nous ancre dans l’humilité, la reconnaissance et la bonté – des traits essentiels dans le chemin du juste.
« Celui qui honore ses parents prolonge ses jours et ses années » (Talmud, Kiddouchin 39b).

 

 

 

C'est confidentiel et c'est gratuit. Notre équipe est disponible pour vous apporter des solutions de vie. Elles existent et vous y avez droit ! Cliquez sur le bouton

Dans la même catégorie

Derniers articles