L’amitié véritable est l’un des piliers de la vie humaine.
Le roi Salomon lui-même écrit dans les Proverbes :
« Le fer aiguise le fer, ainsi un homme aiguise le visage de son ami. » (Michlé 27:17)
Autrement dit, un véritable ami nous rend meilleurs.
Dans un monde marqué par l’individualisme et les relations éphémères, construire des amitiés qui élèvent est une œuvre de patience, de lucidité et de fidélité à nos valeurs. L’enseignement juif, dans sa richesse et sa profondeur, nous offre des clés pour faire de nos relations humaines des sources de bénédictions.
Le roi Salomon lui-même écrit dans les Proverbes :
« Le fer aiguise le fer, ainsi un homme aiguise le visage de son ami. » (Michlé 27:17)
Autrement dit, un véritable ami nous rend meilleurs.
Dans un monde marqué par l’individualisme et les relations éphémères, construire des amitiés qui élèvent est une œuvre de patience, de lucidité et de fidélité à nos valeurs. L’enseignement juif, dans sa richesse et sa profondeur, nous offre des clés pour faire de nos relations humaines des sources de bénédictions.
Chercher des amis avec des valeurs proches

Rabbi Yehoshoua ben Perahia disait :
« Fais-toi un maître, choisis-toi un ami, et juge toute personne favorablement. »
(Pirkei Avot 1:6)
Un ami n’est pas juste quelqu’un avec qui l’on partage des loisirs, mais un compagnon de route dans notre quête de sens, d’élévation et de vérité.
Dans le Tanya, Rabbi Schneour Zalman explique que l’âme divine aspire à des liens purs qui renforcent la crainte de Dieu et l’amour du prochain.
Un homme choisit pour ami quelqu’un de généreux et sincère, bien que intellectuellement différent de lui.
Au fil des années, cette amitié devient un moteur de bien et d’inspiration pour les deux, car chacun rappelle à l’autre ses idéaux.
Selon le Messilat Yesharim, l’âme humaine est influencée par son entourage.
Il écrit :
« L’homme est naturellement attiré par ses amis et ses compagnons, dans leurs actions et pensées. »
Ainsi, choisir un ami, c’est aussi choisir une direction de vie.
Éviter les influences négatives avec tact

Le roi David disait :
« Heureux l’homme qui ne suit pas les conseils des méchants… »
(Téhilim 1:1)
Rabbi Israël Salanter, père du mouvement du Moussar, nous enseigne que la véritable liberté morale consiste à ne pas se laisser entraîner dans les comportements contraires à nos valeurs.
Éviter les influences négatives ne signifie pas mépriser ou juger autrui, mais savoir préserver son équilibre spirituel.
Le Rav Kook écrit :
« Ne renonce à aucun objectif noble, même si les obstacles sont nombreux…
Visualise la vérité intérieure, unis ton aspiration à ton idéal. »
Un étudiant intègre un nouveau groupe d’amis.
Il se rend compte que l’ambiance y est sarcastique, dénigrante, et peu respectueuse. Plutôt que de les affronter ou de se couper brutalement, il choisit de se retirer progressivement, en recherchant des cercles où il se sent nourrit intérieurement.
Cela rejoint le conseil du Hovot HaLevavot :
« La compagnie des ignorants peut affaiblir la foi du sage. »
Créer des liens nourris de Torah et de bienveillance

Reb Nachman de Breslev nous dit dans le Likoutey Moharan :
« Aime les créatures et traite-les avec douceur. Lorsque les gens voient ta foi dans le commerce, ils diront : « Heureux celui qui a appris la Torah de lui. » »
L’amitié juive est construite sur le ‘Hessed (la bonté), la Emouna (la confiance), et le Dibour (la parole vraie).
Le Talmud (Taanit 23a) raconte l’histoire de ‘Honi haMaaguel qui s’endormit 70 ans et fut oublié de tous à son réveil :
« L’homme sans amis est comme un arbre déraciné. »
Deux amis s’engagent à se retrouver chaque semaine pour étudier un passage de la Torah.
Cette habitude tisse entre eux une profondeur spirituelle, leur permet d’aborder des sujets existentiels, et de renforcer leur propre foi.
Conclusion

