La Torah nous enseigne que l’une des mitsvot les plus fondamentales de notre vie est celle d’honorer nos parents : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel ton D.ieu te donne » (Exode 20:12).
Cette mitsva, souvent comprise comme une obligation respectueuse, peut aussi être une source extraordinaire de joie, de lien et d’amour — particulièrement lorsqu’on choisit d’y intégrer des gestes positifs et surprenants.
Cette mitsva, souvent comprise comme une obligation respectueuse, peut aussi être une source extraordinaire de joie, de lien et d’amour — particulièrement lorsqu’on choisit d’y intégrer des gestes positifs et surprenants.
Apprendre à leur faire des surprises positives

Faire plaisir à ses parents ne passe pas uniquement par l’obéissance ou le respect formel.
Il s’agit aussi de leur montrer qu’ils comptent dans notre cœur.
leur apporter un gâteau fait maison, organiser une sortie surprise, ou leur envoyer un mot de gratitude sans occasion particulière.
Comme le dit Rabbi Israël Salanter :
« Le bien que l’on fait à autrui avec joie vaut mille fois plus que celui fait mécaniquement. »
Cette idée est renforcée par la hassidout, qui nous enseigne que:
« la joie ouvre les canaux de bénédiction ».
Lorsque nous agissons par amour et enthousiasme, nous éveillons une lumière spirituelle qui illumine non seulement la relation, mais aussi les sphères célestes.
Se comporter dans le respect même à l’extérieur

Respecter ses parents ne s’arrête pas aux murs du foyer.
« Celui qui fait honte à son père ou à sa mère est un destructeur »
(Proverbes 19:26).
Il s’agit aussi de parler d’eux avec honneur, de préserver leur réputation et de se comporter d’une manière qui les rendrait fiers, même en leur absence.
Le Or’hot Tsadikim précise :
« L’honneur dû aux parents englobe l’attitude, les paroles et les pensées. »
Ainsi, même un mot glissé en public ou une attitude digne peut être un acte d’honneur.
éviter de les contredire devant les autres, remercier publiquement ses parents pour leur soutien, ou parler d’eux avec respect devant ses enfants.
Se souvenir qu’ils ont investi en nous

Rien ne pousse plus à la gratitude que de se rappeler l’investissement de nos parents : nuits blanches, éducation, sacrifices matériels, soutien émotionnel…
Le Talmud enseigne :
« Trois associés sont dans la création de l’homme : Hachem, le père et la mère »
(Nidda 31a).
Honorer ses parents, c’est honorer le Créateur Lui-même.
Rabbi Na’hman de Breslev nous rappelle dans le Likoutey Moharan :
« La reconnaissance est la racine de l’élévation. Celui qui reconnaît le bien reçu grandit spirituellement. »
offrir un cadeau pour leur anniversaire en leur disant explicitement « merci pour tout ce que vous avez fait pour moi ».
Une dimension mystique et éthique

Selon le Zohar (III, 10a), honorer ses parents attire des bénédictions sur les enfants et petits-enfants.
C’est un canal de shemira (protection), une source de parnassa (subsistance) et un outil de réparation de l’âme.
Le Hovot HaLevavot ajoute :
« Celui qui est reconnaissant envers ses parents apprendra à l’être envers le Créateur. »
Dans une époque où les valeurs sont parfois inversées, renforcer ce lien est un acte révolutionnaire.
Il permet de s’ancrer dans une tradition millénaire et de donner du sens à des gestes simples.
Conclusion

