« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel ton Dieu te donne. » (Exode 20:12)
Le commandement de Kiboud Av vaEm – honorer son père et sa mère – ne se limite pas à des actions ponctuelles.
Il s’agit d’une attitude de vie, d’un raffinement intérieur, et d’un engagement spirituel au quotidien.
Cette mitsva est si importante qu’elle est l’une des rares à promettre une longévité en récompense.
Le commandement de Kiboud Av vaEm – honorer son père et sa mère – ne se limite pas à des actions ponctuelles.
Il s’agit d’une attitude de vie, d’un raffinement intérieur, et d’un engagement spirituel au quotidien.
Cette mitsva est si importante qu’elle est l’une des rares à promettre une longévité en récompense.
Parler avec respect même en désaccord

« Un héros est celui qui sait se taire même lorsqu’il a raison. »
Proverbe yiddish
Dans les rapports parents-enfants, les désaccords sont inévitables, mais ils ne doivent jamais justifier un ton irrespectueux.
La Michna enseigne :
« Chimon, son fils, disait : Toutes mes journées, j’ai grandi parmi les sages, et je n’ai rien trouvé de meilleur pour le corps que le silence. »
(Pirkei Avot 1:17)
Parler avec dignité et retenue, même dans la tension, c’est honorer la personne bien plus que le contenu du discours.
Lorsque Léa est en désaccord avec son père sur un choix de carrière, elle lui dit calmement : « Papa, je comprends ton point de vue, et je l’honore. Permets-moi d’expliquer pourquoi je pense autrement. »
Aider sans attendre d’être sollicité

Rambam (Maïmonide) décrit dans Hilkhot Mamrim les obligations du respect parental : « Nourrir, vêtir, aider physiquement et moralement », même sans qu’ils ne demandent. L’aide spontanée est un langage d’amour silencieux.
Rabbi Na’hman enseigne dans Likoutey Moharan (93) que la véritable grandeur d’un homme se révèle dans les petites actions constantes accomplies avec foi et générosité.
David remarque que sa mère prépare le repas après une longue journée. Sans un mot, il met la table, verse un verre d’eau et chauffe le pain.
Apporter de la fierté par sa conduite

« Le juste marche dans son intégrité ; heureux ses enfants après lui. »
(Proverbes 20:7)
Le plus grand kavod (honneur) que l’on puisse faire à ses parents est de vivre selon les valeurs qu’ils nous ont inculquées.
Quand un enfant agit avec droiture, maîtrise de soi, et bonté, ses parents rayonnent de sim’ha (joie spirituelle).
Le Messilat Yécharim insiste sur le fait que la grandeur d’un homme réside dans la fidélité à son essence morale :
« L’homme a été créé pour se rapprocher du Créateur. Toute action noble le lie davantage à cette mission. »
Sarah, dans un dîner communautaire, refuse poliment une rumeur, affirmant : « Mes parents m’ont appris que les mots doivent élever, pas rabaisser. »
Conclusion

