Le cinquième commandement du Décalogue, « Honore ton père et ta mère » (Exode 20:12), occupe une place centrale dans la Torah.
Il constitue un pont entre les commandements tournés vers Hachem et ceux tournés vers autrui, soulignant que le respect des parents est à la fois un devoir spirituel et éthique.
La Guemara enseigne que le respect des parents équivaut à honorer Hachem Lui-même, car les parents sont associés au Créateur dans le don de la vie (Kiddouchin 30b).
Cette mitsva n’est pas seulement un principe moral universel, mais un fondement de la Avodat Hachem, reliant l’homme à ses racines et à la tradition.
Il constitue un pont entre les commandements tournés vers Hachem et ceux tournés vers autrui, soulignant que le respect des parents est à la fois un devoir spirituel et éthique.
La Guemara enseigne que le respect des parents équivaut à honorer Hachem Lui-même, car les parents sont associés au Créateur dans le don de la vie (Kiddouchin 30b).
Cette mitsva n’est pas seulement un principe moral universel, mais un fondement de la Avodat Hachem, reliant l’homme à ses racines et à la tradition.
Le respect et l’assistance matérielle envers ses parents

La Torah et la Halakha

Le Talmud (Kiddouchin 31b) précise que kiboud av vaem comprend des gestes concrets : nourrir ses parents, les vêtir, les aider à marcher, et répondre à leurs besoins matériels.
Rachi commente que ce respect s’exprime dans des actes tangibles de soutien quotidien.
La profondeur spirituelle

Rabbi Israël Salanter rappelle que le respect filial développe la sensibilité au Moussar, car il habitue l’homme à sortir de son égocentrisme pour reconnaître ceux qui lui ont donné la vie.
Le Rambam souligne également que l’honneur dû aux parents inclut un sentiment de gratitude profonde, car ignorer leurs bienfaits reviendrait à méconnaître la bonté divine elle-même.
Exemple hassidique

Les limites de l’obéissance quand la Halakha est en jeu

Une obéissance relative
Ainsi, l’obéissance aux parents ne peut jamais se faire au détriment de la Torah.
Enseignement des maîtres

Rav Kook explique que l’honneur dû aux parents n’annule jamais la fidélité à la Halakha, mais il enseigne à harmoniser respect et fermeté spirituelle.
Pour lui, l’enfant doit exprimer son refus avec douceur et humilité, de manière à ne pas blesser ses parents.
Cas pratique

Si un père demandait à son fils de profaner le Shabbat, celui-ci devrait refuser fermement mais poliment, en expliquant que:
« toi et moi, nous sommes soumis à l’autorité divine »
(Kiddouchin 30b).
Ainsi, la Halakha équilibre respect et fidélité à Hachem.
Honorer ses parents même après leur décès

Continuité de la mitsva

La mitsva de kiboud av vaem ne s’interrompt pas avec la mort des parents.
La Guemara (Kiddouchin 31b) enseigne qu’il faut continuer à les honorer en mentionnant leur nom avec respect, en priant pour l’élévation de leur âme, et en suivant leurs enseignements.
Transmission et élévation

Le Choul’han Aroukh (Yoré Déa 240) stipule qu’un enfant doit dire en parlant de ses parents défunts : « Avdi mori zikhono livrakha » – « Mon père, mon maître, que sa mémoire soit bénie ».
De plus, accomplir des mitsvot et des bonnes actions à leur mérite contribue à élever leur néchama dans les mondes supérieurs.
Perspective mystique

Conclusion
Points à retenir

