Dans un monde où les relations se multiplient mais où l’âme sœur semble de plus en plus difficile à trouver, le judaïsme propose une vision lumineuse et profondément spirituelle de la recherche du conjoint.
Le « zivoug » – union sacrée prédestinée – ne relève pas du hasard mais d’un chemin de vérité, de foi et de travail intérieur.
Cet article explore trois piliers essentiels dans cette quête : la prière et la émouna, les critères spirituels du choix du conjoint, et la patience confiante en la Providence divine.
Le « zivoug » – union sacrée prédestinée – ne relève pas du hasard mais d’un chemin de vérité, de foi et de travail intérieur.
Cet article explore trois piliers essentiels dans cette quête : la prière et la émouna, les critères spirituels du choix du conjoint, et la patience confiante en la Providence divine.
La prière et la Emouna dans la recherche du zivoug

Un acte spirituel plus qu’un simple projet personnel

Chercher son conjoint n’est pas qu’un projet affectif ou social : c’est un véritable appel de l’âme.
Le Baal Shem Tov enseigne que :
« chaque prière sincère déchire les cieux, même si elle est dite avec des mots simples ».
Dans la tradition juive, la prière pour trouver son zivoug est un dialogue avec Celui qui unit les âmes depuis le commencement du monde.
« Hachem, D.ieu de mon maître Avraham, fais-moi, je Te prie, rencontrer aujourd’hui ce que je cherche… »
(Bereshit 24:12)
La prière personnelle : Hishtap’hout Hanefesh

Rabbi Nahman de Breslev insiste sur la prière personnelle, la hishtap’hout hanefesh : parler à Hachem comme à un ami proche.
C’est là que la Emouna prend racine – non dans des calculs ou des comparaisons sociales, mais dans la certitude que chaque âme a son miroir divin.
« La prière est plus puissante que toutes les autres forces de l’univers »
(Likouté Moharan 2:1).
Les critères spirituels et moraux d’un bon conjoint

Plus qu’une attirance : une alliance

La Torah enseigne que :
« l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair »
(Bereshit 2:24).
Cette unité ne peut se construire que sur des fondations spirituelles : yirat Shamayim (crainte du Ciel), respect mutuel, amour du bien.
Rabbi Eliahou Dessler précise que:
« l’amour véritable n’est pas ce que je reçois, mais ce que je donne. L’amour naît du don désintéressé ».
Les critères essentiels selon nos Sages
- Emouna et crainte du Ciel :
Un conjoint qui vit avec conscience spirituelle est un pilier pour le couple. - Midot tovot (bonnes qualités) :
Patience, bienveillance, intégrité sont préférables à toute apparence ou statut. - Vision commune :
Vouloir construire une maison de Torah, de paix et de croissance.
« Ne regarde pas la beauté, regarde les qualités »
(Pirkei Avot 4:27).
Patience et confiance en la Providence

Le zivoug ne se « trouve » pas : il se révèle
La Guemara enseigne :
« Quarante jours avant la formation de l’enfant, une voix céleste proclame : fille d’Untel pour Untel »
(Sota 2a).
Cela signifie que la rencontre n’est pas un hasard, mais une orchestration divine, parfois cachée, parfois retardée, pour nous faire grandir.
Vivre la patience comme un travail intérieur

Le Rav Kook écrivait que :
« même les attentes douloureuses façonnent notre lumière intérieure ».
Attendre ne signifie pas subir, mais se préparer, grandir, affiner sa propre Emouna.
Conclusion
Points clés à retenir :
