L’éducation, dans la vision de la Torah et de nos Sages, ne se limite pas à la sphère familiale. Elle est une mission collective, qui engage la communauté entière.
Car éduquer, ce n’est pas seulement transmettre un savoir, mais c’est aussi protéger, inspirer et former des générations capables de porter le flambeau de la tradition.
Le roi Salomon nous rappelle : « Éduque le jeune selon sa voie, même quand il vieillira, il ne s’en détournera pas » (Michlé 22,6).
Cet enseignement met en relief l’importance d’un investissement éducatif qui dépasse les murs du foyer pour englober la communauté entière.
Car éduquer, ce n’est pas seulement transmettre un savoir, mais c’est aussi protéger, inspirer et former des générations capables de porter le flambeau de la tradition.
Le roi Salomon nous rappelle : « Éduque le jeune selon sa voie, même quand il vieillira, il ne s’en détournera pas » (Michlé 22,6).
Cet enseignement met en relief l’importance d’un investissement éducatif qui dépasse les murs du foyer pour englober la communauté entière.
Enseigner la Torah aux enfants de la communauté

L’obligation d’enseigner la Torah ne repose pas seulement sur le père à l’égard de son fils.
Le Talmud (Bava Batra 21a) rapporte que déjà à l’époque du prophète Ezra, furent instaurées des écoles publiques pour que nul enfant ne soit privé d’instruction.
Rabbi Yehoshoua ben Gamla institua ensuite que chaque ville devait avoir des maîtres pour enseigner aux enfants, affirmant :
qu’ »Israël n’aurait pas survécu sans cette institution ».
Rav Kook souligne que l’éducation des jeunes est une source de renouveau spirituel pour l’ensemble du peuple, car:
« chaque âme d’enfant contient une étincelle du futur de la nation ».
Enseigner la Torah à l’enfant, c’est donc semer les racines de l’identité collective.
un maître qui enseigne les Téhilim à des enfants de la communauté ne leur transmet pas seulement un texte, mais les relie à la prière collective d’Israël à travers les âges.
Créer un cadre protecteur contre les influences négatives

La Torah n’enseigne pas seulement à instruire, mais aussi à protéger.
Dans le Chovot Halevavot, il est écrit que l’homme doit se garder des influences néfastes comme il protège son âme des poisons.
De la même manière, la communauté doit créer un cadre où les enfants grandissent dans la pureté de la Torah, loin des dérives morales de l’extérieur.
Rabbi Nahman de Breslev insiste sur l’importance d’offrir aux jeunes un environnement spirituel positif, car la pensée et l’imaginaire façonnent l’âme dès le plus jeune âge.
Cela implique une vigilance collective : choix des éducateurs, encadrement des activités, et mise en valeur des modèles positifs.
Citation du Rambam :
« Les maîtres doivent être soigneusement sélectionnés, car de leur bouche dépend la vie des enfants. »
(Hilkhoth Talmud Torah 1,7)
La responsabilité partagée entre familles et institutions

La Mishnah (Avot 1,1) enseigne :
« Faites une haie autour de la Torah. »
Cette haie symbolise aussi les structures éducatives qui protègent et complètent l’action de la famille.
Les parents ont le premier rôle, mais ils s’appuient sur les institutions, tandis que la communauté dans son ensemble en assure la cohésion.
Rabbi Israël Salanter rappelait que :
« l’éducation est la clé de la vie spirituelle d’une société »
Et que chaque individu, même sans enfant, est responsable du climat éducatif de sa ville.
Ainsi, une véritable alliance se crée entre parents, enseignants, rabbins et communauté.
Cette responsabilité partagée incarne la mitsvah d’« Arevout » (solidarité mutuelle) :
« Tout Israël est garant l’un de l’autre »
(Shavouot 39a).
une communauté qui met en place un soutien scolaire en Torah et en études générales participe activement à la réussite éducative de ses enfants, allégeant la charge des familles.
Conclusion
Points à retenir:

