Dans la tradition juive, la famille ne se limite pas au noyau parental immédiat.
Elle s’étend naturellement aux grands-parents, oncles, tantes et cousins, qui participent tous, chacun à leur manière, à l’éducation des enfants.
Cette vision élargie renforce l’idée que l’enfant grandit non seulement grâce à ses parents, mais aussi au sein d’un tissu communautaire riche en expériences, en valeurs et en exemples.
Comme le dit le Psaume : « Les enfants sont un héritage de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense » (Téhilim 127,3).
Cette responsabilité éducative ne repose donc pas uniquement sur les parents, mais implique toute la famille élargie dans une mission commune.
Elle s’étend naturellement aux grands-parents, oncles, tantes et cousins, qui participent tous, chacun à leur manière, à l’éducation des enfants.
Cette vision élargie renforce l’idée que l’enfant grandit non seulement grâce à ses parents, mais aussi au sein d’un tissu communautaire riche en expériences, en valeurs et en exemples.
Comme le dit le Psaume : « Les enfants sont un héritage de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense » (Téhilim 127,3).
Cette responsabilité éducative ne repose donc pas uniquement sur les parents, mais implique toute la famille élargie dans une mission commune.
Le rôle partagé de tous les membres dans l’éducation des enfants

La Torah nous enseigne que :
« Tu les enseigneras à tes enfants et tu en parleras quand tu seras assis dans ta maison, quand tu marcheras en chemin, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras »
(Deutéronome 6,7).
Bien que ce commandement s’adresse aux parents, nos Sages ont élargi cette obligation à toute la communauté éducative autour de l’enfant.
Dans la famille élargie, chacun apporte sa pierre : l’oncle transmet des récits, la tante incarne une sensibilité particulière, les cousins partagent des expériences concrètes, et les grands-parents rappellent les racines et les traditions.
Rabbi Israël Salanter enseignait que l’éducation ne se fait pas uniquement par des leçons explicites, mais aussi par l’ambiance générale dans laquelle l’enfant évolue.
L’importance de l’exemple des oncles, tantes et grands-parents

L’enfant n’imite pas seulement ses parents : il observe et intègre également les comportements de sa famille élargie.
Le Talmud rapporte que
« les actions des pères sont un signe pour les enfants »
(Sota 34a)
Mais ce principe s’étend naturellement aux autres figures de la famille.
Les grands-parents incarnent la transmission intergénérationnelle : ils rappellent la mémoire vivante du peuple juif et donnent à l’enfant une vision de continuité.
Le Ramban commente sur la Torah que voir ses aînés prier, bénir ou étudier laisse une empreinte plus forte qu’un simple enseignement verbal.
Quant aux oncles et tantes, ils représentent des modèles différents, parfois plus proches des aspirations des enfants, et contribuent à diversifier les repères éducatifs.
Un proverbe yiddish dit :
« Ne regarde pas seulement ce que dit ton maître, observe aussi ce qu’il fait. »
De même, les gestes quotidiens d’un grand-parent qui allume les bougies de Chabbat ou d’un oncle qui prend le temps d’expliquer une mitzvah deviennent des exemples silencieux mais puissants.
Créer une cohérence éducative entre les générations

Si chaque membre de la famille apporte une contribution unique, il est essentiel d’assurer une cohérence éducative.
L’enfant peut être troublé si les messages reçus divergent trop fortement.
La Mishnah Avot enseigne :
« Fais-toi un maître, acquiers-toi un ami, et juge chaque personne favorablement »
(Avot 1,6).
Cette maxime rappelle l’importance de l’harmonisation et de l’unité dans la transmission.
Rav Kook expliquait que l’éducation véritable ne consiste pas seulement à transmettre des connaissances, mais à créer une atmosphère de sainteté cohérente et stable dans laquelle l’enfant peut s’épanouir.
Les générations doivent ainsi se relier entre elles non par l’uniformité, mais par la fidélité à des valeurs communes : la Torah, la avodat Hashem (service divin), et l’amour d’Israël.
Cette cohérence intergénérationnelle est le garant d’une identité solide.
Elle permet à l’enfant de s’inscrire dans une chaîne vivante, depuis Avraham Avinou jusqu’à sa propre famille, et d’assumer pleinement son rôle futur dans la transmission.
Conclusion
Points à retenir :

