L’addiction est une épreuve dévastatrice qui ébranle les fondations mêmes de notre être. Elle nous dépouille de notre identité, de nos rêves et de notre dignité.
Pourtant, même des profondeurs de ce gouffre, il est possible de réémerger et de se reconstruire.
Tel le phénix mythologique, nous pouvons renaître de nos cendres et entamer un voyage de guérison et de renouveau.
Pourtant, même des profondeurs de ce gouffre, il est possible de réémerger et de se reconstruire.
Tel le phénix mythologique, nous pouvons renaître de nos cendres et entamer un voyage de guérison et de renouveau.
Redéfinir son identité
Nous nous identifions à notre dépendance, laissant notre véritable essence s’estomper dans les méandres de la souffrance.
La première étape vers la guérison consiste à se réapproprier son identité, à se reconnecter à son âme profonde.
Comme le souligne le rabbin Abraham Joshua Heschel,
« L’auto-rédemption de l’homme a son point de départ dans le rétablissement du lien entre lui et lui-même, dans le fait de surmonter son aliénation de lui-même. »
Pendant des années, elle s’est définie uniquement par son addiction, oubliant ses talents, ses passions et ses valeurs.
Ce n’est qu’en entamant un processus de thérapie et d’introspection qu’elle a pu redécouvrir la Sarah d’avant l’addiction – une personne créative, empathique et assoiffée de connaissance.
Construire un nouvel avenir
Une fois son identité retrouvée, la personne en rémission doit se tourner vers l’avenir avec espoir et détermination.
Il s’agit de bâtir une nouvelle vie sur des fondations saines, en accord avec ses valeurs et ses aspirations profondes.
C’est un processus qui demande du courage, de la créativité et une grande dose de foi en soi et en la vie.
La tradition juive nous enseigne que chaque être humain a un potentiel unique à réaliser dans ce monde.
Comme l’écrit le rabbin Menachem Mendel Schneerson,
« Vous avez des capacités et des possibilités uniques qui n’ont jamais existé auparavant et qui n’existeront plus jamais. Votre tâche est d’utiliser ces capacités le mieux possible. »
Pour la personne en rémission, cela signifie explorer de nouveaux horizons, développer ses talents, nouer des relations saines et s’engager dans des activités porteuses de sens.
La reconstruction passe aussi par l’établissement d’un nouveau rapport à soi, aux autres et au monde.
Il s’agit d’apprendre à s’aimer et à se respecter, à communiquer de manière authentique, à gérer le stress et les émotions de manière saine.
La patience dans le processus de guérison
La guérison de l’addiction est un chemin sinueux et semé d’embûches.
Il est essentiel d’aborder ce processus avec patience et compassion envers soi-même.
Comme le dit un proverbe juif,
« Qui est fort ? Celui qui maîtrise sa propre nature. »
Se défaire des schémas de pensée et de comportement liés à l’addiction prend du temps et de la pratique.
Il est normal de connaître des hauts et des bas, des moments de doute et de découragement.
La clé est de persévérer malgré les obstacles, de se relever après chaque chute et de célébrer chaque victoire, aussi petite soit-elle.
La patience envers soi-même implique aussi d’accepter que la guérison n’est pas un état final figé, mais un processus continu.
Comme l’enseigne la sagesse juive,
« Tout n’est pas entre tes mains pour l’achever, mais tu n’es pas libre de t’en décharger. »
Chaque jour apporte son lot de défis et d’opportunités de croissance. L’essentiel est de rester engagé sur le chemin, un pas après l’autre, avec détermination et confiance.
Conclusion
Résumé