Dans une époque où l’individualisme est souvent glorifié, il est essentiel de redonner toute sa place à la reconnaissance envers nos parents, en particulier dans notre chemin spirituel.
Loin d’être un simple respect moral ou social, la Torah nous invite à considérer nos parents comme des partenaires actifs de notre service divin (Avodat HaShem).
Il ne s’agit pas simplement de gratitude, mais d’un lien vivant, sacré et porteur d’élévation.
« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (Exode 20:12).
Loin d’être un simple respect moral ou social, la Torah nous invite à considérer nos parents comme des partenaires actifs de notre service divin (Avodat HaShem).
Il ne s’agit pas simplement de gratitude, mais d’un lien vivant, sacré et porteur d’élévation.
« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel, ton Dieu, te donne » (Exode 20:12).
Remercier pour chaque effort éducatif
Chaque effort, même infime, réalisé par un parent pour élever, nourrir, éduquer ou guider un enfant, est un acte de Avodat HaShem.
Remercier pour cela, c’est sanctifier la mémoire du bien reçu.
Elle ne comprenait pas, jusqu’à ce qu’il lui dise : « C’est toi qui as planté la graine de mon amour pour la vérité. »
Le hovot HaLevavot enseigne :
« L’un des fondements de la gratitude envers D.ieu est de reconnaître le bien fait par les hommes. ».
Selon Rabbi Na’hman de Breslev :
« Remercier, c’est rendre vivant ce que l’on a reçu ».
Créer du dialogue sur la Torah en famille
Les discussions familiales autour de la Torah ne doivent pas être réservées aux érudits.
Elles peuvent être simples, sincères, et nourrissantes. Parler de Torah ensemble crée une atmosphère de sainteté à la maison.
Comme l’enseigne le Tanya :
« La lumière de la Torah éclaire l’âme dans tous ses recoins. Quand on partage cette lumière, on allume d’autres âmes ».
Et Rabbi Kook écrivait :
« Quand la maison devient un lieu de Torah, c’est toute la nation qui s’élève »
【25 Rav Kook p.9].
Être un élève mais aussi une source d’inspiration
Voir ses parents comme partenaires, c’est aussi leur apporter quelque chose :
une inspiration, un exemple, un renouveau.
une inspiration, un exemple, un renouveau.
Même si l’on grandit dans une observance plus poussée qu’eux, il ne faut jamais se placer en juge, mais en modèle aimant.
Peu à peu, sa mère l’y rejoint… puis son père.
Le Messillat Yesharim rappelle :
« La véritable piété ne s’exprime pas dans la séparation du monde, mais dans sa transformation par notre propre élévation ».
Et dans Or’hot Tsadikim :
« L’humilité est la clé de l’influence. Celui qui enseigne par l’exemple élève sans parole ».
Conclusion