Le voyage vers la guérison d’une addiction est comme l’ascension d’une haute montagne – cela peut sembler insurmontable au début, mais en prenant les choses une étape à la fois avec détermination et foi, même les plus grands défis peuvent être surmontés.
Comme l’enseigne la sagesse juive, « un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas ».
Et ce premier pas fondamental est de reconnaître honnêtement que l’on est aux prises avec une dépendance.
Comme l’enseigne la sagesse juive, « un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas ».
Et ce premier pas fondamental est de reconnaître honnêtement que l’on est aux prises avec une dépendance.
Reconnaître le problème : le premier pas crucial
On peut se dire « je peux arrêter quand je veux » ou « ce n’est pas si grave » pour justifier nos comportements. Mais au fond de nous, on sait que quelque chose ne va pas.
On voit les dégâts que cela cause dans notre vie et celle de nos proches.
Comme le dit le proverbe,
« un problème nié est un problème redoublé ».
Faire preuve d’une honnêteté sans faille avec soi-même est le point de départ incontournable.
Jusqu’au jour où, après une nuit de beuverie qui avait failli tourner au drame, il s’est regardé dans le miroir et a enfin reconnu :« Je suis alcoolique et j’ai besoin d’aide ».
Ce moment de vérité a été le déclic qui a tout changé.
« Le plus grand et le plus difficile des combats est de se vaincre soi-même »
– Rabbi Moché Haïm Luzzato
Chercher de l’aide : on ne peut pas s’en sortir seul
Une fois que l’on a admis être aux prises avec une addiction, la prochaine étape cruciale est de chercher de l’aide.
Comme le Talmud nous l’enseigne,
« un prisonnier ne peut pas se libérer lui-même de sa prison ».
Quand on est empêtré dans les filets de la dépendance, illusoire de penser pouvoir s’en dépêtrer par ses propres moyens.
On a besoin d’une main tendue, d’une boussole pour nous guider hors de ce labyrinthe.
Cette aide peut prendre de multiples formes.
Pour certains, participer à des réunions de groupes de soutien comme les Alcooliques Anonymes ou les Narcotiques Anonymes sera une planche de salut.
Le témoignage de pairs qui ont affronté les mêmes démons et trouvé la voie de la résilience est immensément précieux.
On se sent moins seul, compris, épaulé.
Pour d’autres, un suivi psychologique individuel sera un pilier essentiel pour explorer les racines de l’addiction et développer de nouveaux mécanismes d’adaptation.
Dans la tradition juive, la valeur du « Hichtadlout » – faire des efforts dans le monde matériel – est fondamentale.
Dieu nous aide, mais nous devons aussi agir dans le monde physique.
Chercher de l’aide concrète, que ce soit auprès de professionnels ou de groupe de soutien, est une façon puissante de combler sa part du contrat.
C’est reconnaître avec humilité qu’on ne peut pas y arriver seul, qu’on a besoin de mettre en œuvre des moyens tangibles pour transformer sa vie.
Quand elle a enfin trouvé le courage de chercher de l’aide, sa vie a basculé.
Avec le soutien d’un traitement médicamenteux, d’une thérapie comportementale et de meetings, elle a pu progressivement briser le joug de la dépendance et reprendre le contrôle de son existence.
« De même qu’on allume une bougie avec une autre bougie, une âme est illuminée par une autre âme »
– Proverbe hassidique
En cherchant de l’aide, on choisit d’allumer notre bougie intérieure au contact d’autres lumières.
Accepter le soutien des proches : il est vital d’ouvrir son cœur
Pourtant, un des réflexes les plus courants quand on lutte contre une addiction est de s’isoler et de se renfermer sur soi-même.
On a honte, on culpabilise, on ne veut pas être un fardeau pour ses proches.
Comme le confiait le psalmiste
« j’ai dit dans ma précipitation, je suis exclu de devant Tes yeux ».
Mais cet isolement ne fait qu’aggraver les choses.
Il crée un terreau fertile pour la souffrance et la rechute.
S’ouvrir à ses proches, accepter leur amour et leur soutien malgré nos failles est un acte de bravoure qui fait toute la différence.
Quand nos proches nous tendent la main, nous proposent leur écoute, leur présence, leur compréhension, il est vital de s’en saisir.
Bien sûr, cela ne veut pas dire que nos proches peuvent « régler » notre problème de dépendance à notre place.
Les chemins de la guérison passent avant tout par un travail sur soi profond.
Mais sentir que l’on a des alliés inconditionnels dans cette lutte est une force inestimable. Comme le disent les sages dans le Talmud,
« L’homme a besoin d’une communauté ».
Alors qu’elle avait peur qu’il la rejette en découvrant l’ampleur de son problème, il lui a au contraire manifesté un amour et une patience infinis.
Lors des moments de doute et de détresse, savoir qu’il était à ses côtés, prêt à l’épauler malgré tout, lui a donné la force de persévérer dans son rétablissement.
« Deux valent mieux qu’un car ils ont un bon salaire de leur travail. Si l’un d’eux tombe, l’autre le relèvera »
– L’Ecclésiaste
S’appuyer sur le soutien des êtres chers, c’est tisser un filet de sécurité inestimable sur le chemin escarpé de la guérison.
C’est un rappel vibrant que même dans nos heures les plus sombres, nous ne sommes pas seuls.
Que des mains aimantes seront toujours là pour nous relever après une chute et célébrer chacune de nos victoires.
« Accepter le soutien de ses proches, c’est transformer le désespoir solitaire en espoir partagé. »
Osons les premiers pas, la délivrance nous attend
Il exige de nous une volonté de fer, une foi inébranlable et une bonne dose d’humilité. Mais aussi ardu soit-il, il est porteur d’un espoir immense.
À chaque étape, depuis la reconnaissance du problème jusqu’à l’acceptation du soutien d’autrui, nous reprenons le contrôle de notre destinée.
Nous affirmons que notre vie vaut la peine d’être vécue pleinement, dans la lumière.
Les enseignements de la sagesse juive nous offrent un réservoir de force et de sens dans cette quête.
Ils nous rappellent que chaque être est unique et précieux, que chaque jour est une opportunité d’opérer un changement positif.
Que les portes de la rédemption ne sont jamais fermées, peu importe d’où l’on vient.
« J’ai placé devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives »
– Deutéronome
Conclusion
Résumé