Dans un monde souvent dominé par la plainte, le stress et l’insatisfaction, la Torah propose un regard radicalement différent : celui de la gratitude.
Reconnaître les bontés, même cachées, d’HaShem, transforme notre perception de la vie. La reconnaissance devient alors non seulement un devoir spirituel, mais aussi un chemin vers la sérénité, la joie et la proximité avec le Créateur.
Trois axes nous aident à intégrer cette vertu essentielle : le Mode Ani, le Birkat HaMazone, et la perception des bontés voilées.
Reconnaître les bontés, même cachées, d’HaShem, transforme notre perception de la vie. La reconnaissance devient alors non seulement un devoir spirituel, mais aussi un chemin vers la sérénité, la joie et la proximité avec le Créateur.
Trois axes nous aident à intégrer cette vertu essentielle : le Mode Ani, le Birkat HaMazone, et la perception des bontés voilées.
Dire « Mode Ani » avec intention : éveil de la reconnaissance
Chaque matin, le juif s’éveille avec une formule simple, mais profonde :
« Mode ani lefanecha Melekh ‘Haï vekayam… »
« Je Te rends grâce, Roi vivant et éternel, de m’avoir rendu mon âme avec compassion… »
Le Tanya enseigne que l’âme de l’homme est une parcelle divine (chelek Eloka mima’al).
Le fait qu’elle nous soit rendue chaque matin est un acte de confiance céleste.
Rabbi Nahman de Breslev affirmait :
« Celui qui commence la journée avec Mode Ani voit les choses avec les yeux de l’âme. »
Birkat HaMazone : un exercice structuré de gratitude
Après le repas, la Torah ordonne de bénir :
« Tu mangeras, tu seras rassasié et tu béniras HaShem ton D.ieu… »
(Devarim 8:10)
Cette prière ne se limite pas à remercier pour la nourriture.
Elle inclut aussi la reconnaissance pour la terre, pour la royauté divine, et pour toutes les bontés visibles et invisibles.
Le Rav Dessler souligne :
« L’homme qui bénit après avoir mangé s’élève au-dessus de la matière pour reconnaître l’Esprit qui la soutient. »
Reconnaître les bontés cachées d’Hashem : voir au-delà du visible
HaShem agit dans le visible comme dans l’invisible.
Le hovot HaLevavot rappelle que les épreuves peuvent être des bénédictions déguisées.
Rabbi Akiva disait :
« Tout ce que fait D.ieu est pour le bien. »
Le Rav Kook ajoutait :
« La gratitude nous enseigne à voir le Divin même dans l’obscurité. »
Il ne s’agit pas de nier la douleur, mais de découvrir, dans le temps, la profondeur du ‘hessed caché.
💫 Conclusion : la gratitude comme transformation intérieure