Dans une époque où les influences extérieures façonnent sans relâche les pensées et les comportements, il devient crucial d’ancrer chez l’enfant une conscience morale forte, stable, et enracinée dans les valeurs éternelles de la Torah.
Le Judaïsme enseigne que chaque âme vient au monde avec une mission unique.
C’est par l’écoute de sa voix intérieure et la construction d’une conscience éthique que l’enfant pourra grandir en harmonie avec lui-même, les autres, et Hachem.
Comme il est dit dans le livre des Proverbes : « Éduque le jeune selon sa voie ; même quand il vieillira, il ne s’en détournera pas. » (Michlé 22:6)
Le Judaïsme enseigne que chaque âme vient au monde avec une mission unique.
C’est par l’écoute de sa voix intérieure et la construction d’une conscience éthique que l’enfant pourra grandir en harmonie avec lui-même, les autres, et Hachem.
Comme il est dit dans le livre des Proverbes : « Éduque le jeune selon sa voie ; même quand il vieillira, il ne s’en détournera pas. » (Michlé 22:6)
Valoriser la voix intérieure de l’enfant
La Torah enseigne que chaque être humain est créé « bétsélem Élokim », à l’image de Dieu (Genèse 1:27).
Cela signifie que dès la naissance, l’enfant est porteur d’une lumière divine, d’une étincelle morale qu’il convient de nourrir et d’éclairer.
Lorsque l’enfant se sent mal après un mensonge, il faut l’aider à reconnaître cette sensation non comme une faute mais comme une voix divine intérieure qui appelle à la vérité.
Rabbi Nachman de Breslev insiste dans le Likouté Moharan sur l’importance de :
“parler à son âme et de l’écouter”
Un acte qui commence dès l’enfance par l’encouragement des intuitions morales de l’enfant.
Outils éducatifs :
- Valoriser les questions morales spontanées.
- Offrir des histoires bibliques où l’enfant peut s’identifier à des héros moraux.
- Renforcer ses choix justes par des paroles de bénédiction.
Parler des dilemmes avec confiance
Le Rav Kook écrit :
« Les jeunes doivent savoir que les luttes intérieures font partie de la croissance spirituelle, et qu’elles sont le signe d’une âme vivante. »
Face aux dilemmes moraux, il est essentiel d’encourager le dialogue sans jugement.
Le Talmud (Brakhot 7a) enseigne :
“Hachem désire le cœur”
Il ne cherche pas des anges mais des hommes sincères.
Un enfant qui hésite à dénoncer une injustice à l’école ne doit pas être accusé de faiblesse, mais guidé vers une prise de conscience de ses valeurs et de son courage.
Conseils pratiques :
- Oser parler ouvertement des sentiments de honte, de peur ou de doute.
- Enseigner les conflits moraux des grands de la Torah : Yossef, Moché, Esther…
- Encourager à écrire ou dessiner ses dilemmes et ses résolutions.
L’élever à devenir autonome dans ses choix
Le Tanya enseigne que l’homme se trouve entre deux voix : le Yetser Tov (penchant vers le bien) et le Yetser Hara (penchant vers le mal), et que sa grandeur consiste à choisir librement la voie du bien.
Le Messilat Yécharim souligne :
“L’homme est placé dans un champ de bataille permanent.
Ce n’est qu’en forgeant sa volonté qu’il pourra avancer.”
L’autonomie morale consiste à enseigner à l’enfant que chaque choix est une opportunité d’élever son âme et de réparer le monde (tikoun olam).
Apprendre à un enfant à restituer spontanément un objet trouvé, sans attendre la récompense.
Stratégies éducatives :
- Poser des questions plutôt que donner des ordres : “Que ferais-tu si… ?”
- Laisser l’enfant prendre des décisions selon ses valeurs.
- Offrir un espace de réflexion et de silence – hibodédouth – pour l’entendre penser.
Conclusion
