En tant que parents ou éducateurs, nous portons la mission sacrée d’enseigner à nos enfants non seulement comment vivre, mais comment se relier à Hachem.
La prière (tefila) est bien plus qu’un rite ou une récitation machinale : elle est un lien intime avec le Créateur, un canal d’expression du cœur.
Apprendre aux enfants à prier sincèrement, c’est semer en eux les graines d’une foi vivante et personnelle.
La prière (tefila) est bien plus qu’un rite ou une récitation machinale : elle est un lien intime avec le Créateur, un canal d’expression du cœur.
Apprendre aux enfants à prier sincèrement, c’est semer en eux les graines d’une foi vivante et personnelle.
Enseigner les mots de la Tefila avec amour

La première étape pour ancrer la prière dans la vie d’un enfant est de lui enseigner le sens des mots avec amour et patience.
Un enfant qui comprend ce qu’il dit sera naturellement plus investi.
Expliquer avec douceur le « Mode Ani » en soulignant que chaque matin est un nouveau cadeau, une nouvelle chance offerte par Hachem.
Comme le dit le Hovot HaLevavot:
« La langue ne peut élever ce que le cœur n’éprouve pas. »
Il est donc crucial que les mots ne soient pas vides de sens, mais porteurs d’émotion et d’intention.
La Torah elle-même nous donne ce devoir d’enseignement doux :
“Vous les enseignerez à vos enfants, en parlant d’eux”
(Devarim 6:7)
Expliquer que chaque prière est précieuse

Chaque prière, même balbutiée, a une valeur immense devant Hachem.
Il faut enseigner à l’enfant que même un mot dit avec sincérité a un impact dans les mondes supérieurs.
Rabbi Na’hman de Breslev enseignait :
“Même les mots simples d’un petit enfant peuvent faire trembler les cieux.”
Un enfant qui dit « Merci Hachem » pour une glace comprend que la gratitude est déjà une forme de prière.
La Michna enseigne dans Pirkei Avot 2:1 :
“Sache ce qu’il y a au-dessus de toi : un œil qui voit, une oreille qui entend…”
Ce qui signifie que chaque parole sincère est entendue et enregistrée.
Montrer l’exemple en priant avec cœur

Les enfants apprennent davantage par imitation que par instruction.
Un parent ou enseignant qui prie avec ferveur et joie transmet un message puissant : la prière est un privilège, pas une corvée.
Rav Kook écrivait :
“Quand l’enfant voit que son père prie comme on parle à un roi, il ressent que ces mots sont précieux.”
Lorsqu’un parent se tient debout pendant la Amida avec respect, yeux fermés, en murmurant avec intention, l’enfant absorbe cette attitude.
Le Zohar enseigne que :
“la prière vient du souffle profond de l’âme”.
Si l’âme du parent est en mouvement, celle de l’enfant suivra.
Conclusion

