« La vie et la mort sont au pouvoir de la langue » (Proverbes 18:21).
Les mots d’une mère façonnent, plus qu’on ne peut l’imaginer, la psyché, la confiance et même la vision du monde de l’enfant.
Dans la tradition juive, la parole est considérée comme un acte de création — à l’image du Créateur qui forma le monde par Ses paroles : « Et D.ieu dit : que la lumière soit » (Genèse 1:3).
Une mère, à travers ses paroles, a la capacité d’être co-créatrice du monde intérieur de son enfant.
Ce pouvoir exige une conscience accrue, une bienveillance constante, et un engagement à la fois émotionnel et spirituel.
Explorons ensemble cette dimension sacrée de la parole maternelle.
Les mots d’une mère façonnent, plus qu’on ne peut l’imaginer, la psyché, la confiance et même la vision du monde de l’enfant.
Dans la tradition juive, la parole est considérée comme un acte de création — à l’image du Créateur qui forma le monde par Ses paroles : « Et D.ieu dit : que la lumière soit » (Genèse 1:3).
Une mère, à travers ses paroles, a la capacité d’être co-créatrice du monde intérieur de son enfant.
Ce pouvoir exige une conscience accrue, une bienveillance constante, et un engagement à la fois émotionnel et spirituel.
Explorons ensemble cette dimension sacrée de la parole maternelle.
Chaque mot peut construire ou détruire
Dans le Likoutey Moharan, Rabbi Na’hman enseigne :
« Par la parole, on peut ranimer une âme morte, ou au contraire l’éteindre ».
Le Talmud affirme également :
« La médisance tue trois personnes : celui qui parle, celui qui écoute, et celui sur qui on parle ».
(Arachin 15b)
Ce principe s’applique avec force à la dynamique parent-enfant.
Exemple :
« Tu es toujours en retard, tu n’es bon à rien » transmet non seulement une critique, mais elle inscrit une identité négative dans le cœur de l’enfant.
Inversement, un mot juste au bon moment — « Je crois en toi » — peut libérer un potentiel enfoui.
Rabbi Israël Salanter soulignait que:
« le raffinement du langage est l’expression du raffinement de l’âme ».
Ainsi, l’usage des mots n’est pas une formalité : c’est une alchimie morale.
2. Savoir bénir et féliciter sincèrement
La Torah commence avec un acte de bénédiction divine sur l’homme et la femme :
« D.ieu les bénit »
(Genèse 1:28).
Rabbi Avraham Ibn Ezra écrit :
« La bénédiction est la pluie du cœur qui fait germer l’estime de soi ».
Exemple :
Dans le Tanya, Rabbi Chnéour Zalman explique que les paroles positives éveillent les forces de l’âme et favorisent la connexion entre le corps et la dimension divine de l’homme. La parole maternelle est donc un canal de dévoilement du nefesh Elokit (âme divine).
Être attentive à la sensibilité de chacun
Chaque enfant est une âme unique. Le Hovot HaLevavot insiste :
« Le service de D.ieu passe par la connaissance de son propre cœur et de celui des autres ».
Rav Dessler, dans Mikhtav MeEliyahou, nous enseigne que l’amour véritable est la capacité de percevoir l’autre selon sa nature et non selon nos projections.
Exemple :
Le Zohar va plus loin en affirmant que chaque mot adressé à un enfant grave une empreinte dans son âme.
Il est donc crucial d’adapter ses paroles à la sensibilité de l’enfant, avec tact et sagesse.
Conclusion
