Dans toute relation humaine – qu’elle soit conjugale, professionnelle ou amicale –
les désaccords sont inévitables.
Ce qui fait la différence, c’est la manière dont nous les gérons.
La Torah et nos sages nous enseignent que la paix n’est pas seulement l’absence de conflit, mais la capacité à transformer les différends en dialogue constructif.
Comme le dit Rabbi Eliezer :
« La sagesse d’un homme se reconnaît à sa capacité de garder son calme lors d’une discussion » (Pirkei Avot 2:5).
les désaccords sont inévitables.
Ce qui fait la différence, c’est la manière dont nous les gérons.
La Torah et nos sages nous enseignent que la paix n’est pas seulement l’absence de conflit, mais la capacité à transformer les différends en dialogue constructif.
Comme le dit Rabbi Eliezer :
« La sagesse d’un homme se reconnaît à sa capacité de garder son calme lors d’une discussion » (Pirkei Avot 2:5).
Choisir le bon moment pour discuter
« Pour tout il y a un moment, un temps pour chaque chose sous le ciel. »
(Kohelet / Ecclésiaste 3:1)
Choisir le bon moment pour aborder un sujet délicat est une forme de respect.
Parler à chaud, sous l’effet de l’émotion, peut aggraver le désaccord.
Attendre un moment calme favorise l’écoute.
La tradition hassidique enseigne que :
« même la vérité doit être dite au bon moment, avec douceur et sagesse. »
(Tanya, Igueret HaKodesh).
Cela s’applique aussi bien aux disputes conjugales qu’aux désaccords communautaires.
Présenter ses avis sans affrontement
Le Talmud nous enseigne :
« Les élèves de Hillel et de Shammaï se disputaient souvent, mais faisaient preuve de respect, et leurs enfants se mariaient les uns avec les autres. »
(Yevamot 14b).
C’est une leçon éternelle : on peut débattre sans se détester.
Présenter son point de vue calmement, sans humilier ni ridiculiser l’autre, permet à l’opinion de germer.
Rav Dessler écrit dans le Mikhtav MeEliyahou que :
« l’égo est le plus grand obstacle à la vérité. Quand l’égo prend le dessus, l’homme ne cherche plus la vérité mais la victoire. »
Un bon exercice est de commencer ses phrases par :
« Je comprends ton point de vue, voici le mien… » ou « Peux-tu m’expliquer davantage ce que tu veux dire ? »
Accepter parfois de ne pas convaincre
Tout le monde n’est pas prêt à changer d’avis. Et ce n’est pas grave.
La maturité consiste à reconnaître qu’on peut semer sans voir immédiatement les fruits.
Le Rav Kook disait :
« La paix ne vient pas de l’uniformité, mais de l’union des différences. ».
Dans Hovot HaLevavot, il est écrit :
« Celui qui cherche à imposer son point de vue à tout prix, finit par perdre le respect de ceux qui l’entourent. »
Accepter le désaccord comme une richesse permet de grandir.
Victor Frankl, dans sa logothérapie, souligne l’importance de trouver un sens au conflit :
« Ce n’est pas la douleur en soi qui détruit l’homme, mais le manque de sens qu’il lui donne. ».
Conclusion