L’éducation des enfants dans le judaïsme ne se limite pas à leur fournir les outils pour réussir dans la vie professionnelle ou sociale.
Il s’agit avant tout de les guider vers leur propre mission spirituelle, de leur offrir une boussole pour les traversées de la vie.
« Éduque l’enfant selon sa voie ; même quand il vieillira, il ne s’en détournera pas » (Proverbes 22:6).
Cette éducation demande clairvoyance, patience et une immense confiance.
Il s’agit avant tout de les guider vers leur propre mission spirituelle, de leur offrir une boussole pour les traversées de la vie.
« Éduque l’enfant selon sa voie ; même quand il vieillira, il ne s’en détournera pas » (Proverbes 22:6).
Cette éducation demande clairvoyance, patience et une immense confiance.
Parler des défis à venir avec honnêteté

Nos enfants ne sont pas étrangers aux turbulences de ce monde.
Leur parler des défis spirituels à venir – doutes, distractions, isolement, séductions – est non seulement nécessaire mais bénéfique.
Le Baal Shem Tov enseigne que le mal ne peut dominer que ce qu’on lui cache. Nommer les défis, c’est déjà les affaiblir.
Rav Dessler écrit dans Mikhtav MéEliahou que:
« la vie n’est pas une suite d’épreuves imprévues, mais un chemin balisé où chaque difficulté est une opportunité de croissance spirituelle. »
Leur donner les outils pour prendre des décisions

L’un des plus grands cadeaux qu’un parent puisse donner à son enfant est la capacité de discerner entre le bien et le mal selon la Torah.
Cela passe par l’étude, l’exemple et la pratique quotidienne.
Le Tanya enseigne que :
« le Benoni – l’homme moyen – est celui qui lutte, chaque jour, chaque instant, avec le yetser hara. Ce n’est pas un saint, c’est un combattant. »
Donner des outils, c’est :
- leur faire connaître les textes : Michlé, Pirkei Avot, Hovot Halevavot.
- les entraîner à poser des questions à des Rabbanim.
- leur parler de nos propres luttes et comment nous avons décidé.
Comme le dit Rav Noah Weinberg :
« Savoir ce qui est juste n’est rien. Faire ce qui est juste, c’est tout. »
Planifier leur indépendance avec confiance

La vraie émouna (foi) se manifeste lorsque les enfants quittent la maison.
Avons-nous semé assez fort ? Leur faisons-nous confiance ?
Rav Avraham Isaac Kook écrit :
« L’homme doit croire non seulement en Dieu, mais aussi en lui-même. Car Dieu a cru en lui en le créant. »
Les préparer à l’indépendance spirituelle, c’est :
- leur apprendre à prier seuls, avec des mots à eux (comme l’enseignait Rabbi Na’hman dans Hishtapchout Hanefesh).
- leur permettre des responsabilités réelles (comme allumer les bougies, diriger un birkat hamazon en famille).
- leur offrir des choix encadrés, pour renforcer leur libre-arbitre.
Exemple : Un adolescent qui choisit lui-même d’assister à un cours de Torah le soir a bien plus de chances de s’y investir que s’il y est forcé.
Conclusion :

